Voilà la dernière galette du tong des six anciennes montagnes " Gu Liu Shan " du comptoir des Pu'Er " Terre de Ciel ". Cette revue, commencée il y a presque un mois, se terminera donc ici, avec la galette de Yiwu ...
Comme avec les autres galettes, la compression est véritablement traditionnelle, c'est-à-dire que tout se fait à la main, avec de lourdes pierres, sans l'aide de presses hydrauliques qui ne produisent souvent qu'un bloc de pierre et qui conduit souvent à la multiplication des brisures ... ici, les feuilles se détachent facilement, raison pour laquelle la plupart se retrouvent intactes à la sortie de la théière ...
La liqueur est d'un jaune orangé bien limpide, sans turbidité aucune, effet direct de l'absence de poussières de feuilles fracassées.
Au nez, ce sont les fleurs et les fruits qui dominent tout, ce qui est assez déroutant au premier abord, surtout si l'on est habitué aux Sheng qui donnent habituellement plus dans le cuir.
En bouche, l'orange amère est majoritairement présente, mais sans réelle amertume, presque tout en douceur, ce qui, là encore, est assez "déstabilisant". En note de fin puis en légère longueur en bouche, vient enfin les fruits, et en particulier le litchi, que l'on distingue très bien.
L'infusion est assez belle, avec de grands morceaux de grandes feuilles et des petites feuilles presque toutes intactes. On notera également la présence de quelques rares bourgeons, presque anecdotiques contrairement aux autre galettes du tong. Il y a, par contre, nettement plus de brindilles, certaines étant même lignifiées.
Quoi qu'il en soit, nous avons encore ici un thé qui mérite largement un détour et qui est de très bonne qualité.
En conclusion à ma série de billets sur ce tong des " Six Anciennes Montagnes ", j'ajouterai que ce bel ensemble de 6 galettes est un bon outil pédagogique pour qui veut se construire des références gustatives et olfactives si tant est que l'on prolonge un peu l'expérience en continuant à comparer ces thés à d'autres terroirs. Je ne sais pas si j'ai goûté là les meilleures galettes de Pu Erh au monde, mais elles sont sans nul doute à placer parmi les meilleures. Enfin l'objet lui-même est assez beau et bien fignolé, tandis que les quantités disponibles en font une sélection relativement rare, ce qui devrait rapidement entrainer sa disparition du marché.
La liqueur est d'un jaune orangé bien limpide, sans turbidité aucune, effet direct de l'absence de poussières de feuilles fracassées.
Au nez, ce sont les fleurs et les fruits qui dominent tout, ce qui est assez déroutant au premier abord, surtout si l'on est habitué aux Sheng qui donnent habituellement plus dans le cuir.
En bouche, l'orange amère est majoritairement présente, mais sans réelle amertume, presque tout en douceur, ce qui, là encore, est assez "déstabilisant". En note de fin puis en légère longueur en bouche, vient enfin les fruits, et en particulier le litchi, que l'on distingue très bien.
L'infusion est assez belle, avec de grands morceaux de grandes feuilles et des petites feuilles presque toutes intactes. On notera également la présence de quelques rares bourgeons, presque anecdotiques contrairement aux autre galettes du tong. Il y a, par contre, nettement plus de brindilles, certaines étant même lignifiées.
Quoi qu'il en soit, nous avons encore ici un thé qui mérite largement un détour et qui est de très bonne qualité.
En conclusion à ma série de billets sur ce tong des " Six Anciennes Montagnes ", j'ajouterai que ce bel ensemble de 6 galettes est un bon outil pédagogique pour qui veut se construire des références gustatives et olfactives si tant est que l'on prolonge un peu l'expérience en continuant à comparer ces thés à d'autres terroirs. Je ne sais pas si j'ai goûté là les meilleures galettes de Pu Erh au monde, mais elles sont sans nul doute à placer parmi les meilleures. Enfin l'objet lui-même est assez beau et bien fignolé, tandis que les quantités disponibles en font une sélection relativement rare, ce qui devrait rapidement entrainer sa disparition du marché.
